Publié dans Société

Bealanana - Un petit garçon sauvagement assassiné

Publié le mercredi, 12 août 2020

Mais que se passe-t-il dans le nord-ouest avec tous ces meurtres de petits innocents ? Récemment, l’on signale le meurtre d’un petit garçon de 3 ans à Bealanana. Les faits sont survenus mardi dernier dans le quartier dit des Sihanaka où résidait d’ailleurs la victime. Le malheureux avait été non seulement étranglé, mais on lui trouve aussi plusieurs traces de coups sur le crâne. Son corps avait été retrouvé près d’un canal. Il se trouvait dans une position, on dirait comme recroquevillée sur lui-même dans un endroit isolé du secteur. « La victime avait été étranglée à l’aide d’une ceinture, et le(s) assassin(s) l’ont roué de coups, précisément au niveau du crâne », confie une source locale d’information.

 

Pour le moment, les parents du gosse, tout comme les riverains d’ailleurs, ne comprennent pas ce qui aurait dû se passer pour que le petit ait terminé ainsi sa vie de façon inhumaine. En attendant que les enquêteurs ne s’expriment sur cette affaire, seuls quelques détails ont filtré de celle-ci pour tenter de comprendre ce qui était arrivé. Vers 11h, les riverains ont affirmé avoir pu voir encore l’enfant jouer avec ses camarades de jeu de son quartier. Cependant, quelques heures après, ce fut vraiment le cauchemar lié à la découverte macabre du petit garçon.

Seul le chef Fokontany de Bealanana II a livré ses impressions à propos de ce meurtre qui ne dit pas son nom. Il a affirmé avoir été informé par des gens à propos de la découverte du corps du petit et s’était rendu sur place pour constater de visu les faits.

Pour l’heure, rien ne permet donc d’avancer quoi que ce soit, au point de se demander s’il s’agirait du fait d’un adulte, ou au pire d’enfants. Il se pourrait également que la balle soit dans le camp des petits camarades de jeu du malheureux. Quoi qu’on dise, cela n’est pas sans rappeler aussi le drame similaire survenu il y a plus d’une semaine de cela à Mahajanga avec l’assassinat de la petite Adriana, âgée de 7 ans. A la différence du petit garçon de Bealanana, le meurtrier de la fillette, lui, a été bel et bien identifié. Mais pour le moment, il échappe toujours aux autorités, et aurait réussi à regagner d’autres localités du pays pour s’y cacher. Alors que les Forces de l’ordre semblent éprouver des difficultés à mettre le criminel aux arrêts, l’opinion commence donc à monter au créneau pour dénoncer ce qu’elle estime comme de la lenteur venant de leur part. Affaire à suivre !

F. Roland

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Districts de Vohibato, Ikongo et Ivohibe - Vers un avenir lumineux et développé
  • Soins de proximité - De nouveaux bénéficiaires à Fianarantsoa
  • Développement - Le Président veut enclencher la vitesse supérieure 
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Réhabilitation de la RN7 - Le Président annonce des travaux imminents
  • Regards croisés sur la corruption à l'aéroport d’Ivato - Douanes et Sécurité publique s'expriment
  • ACTU-BREVES
  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

A bout portant

AutoDiff